Appel à mobilisation : le 25 novembre, disons stop aux violences sexistes !

Rassemblement porté par le collectif « Fénîmistes ! » pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Rejoignez-nous le 25 novembre à 18h30 devant le Palais de Justice de Nîmes!

Chaque jour, dans notre pays et dans le monde, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, sexistes, économiques, médicales, physiques et/ou sexuelles.

La violence à l’égard des femmes découle d’une longue histoire de rapports de force inégaux entre femmes et hommes et de traditions patriarcales. Cette situation conduit à la domination des femmes par les hommes et aux discriminations et violences à leur encontre, les empêchant de s’émanciper pleinement. La violence est l’un des principaux mécanismes sociaux et outils de domination par lesquels les femmes sont maintenues en situation d’infériorité par rapport aux hommes.

Depuis 1999, le 25 novembre est la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles, aussi appelée Journée de lutte contre les violences faites aux femmes.

Mercredi 25 novembre 2020, le collectif Fénîmistes !, soutenu par ATTAC 30, la CNT 30, Ensemble, femmes solidaires, la FSU 30, Génération-s, La France Insoumise, la ligue des droits de l’homme, Nous Toutes 30, le PCF du Gard, le PS du Gard et l’union syndicale Solidaires du Gard, donne rendez-vous à tous et toutes au tribunal de Nîmes à 18h30, et appelle tous ceux et toutes celles qui veulent en finir avec ces violences à une action symbolique pour exprimer notre force, notre colère et notre détermination et faire entendre nos voix et nos revendications.

Ce rassemblement se fera dans le respect des mesures sanitaires en vigueur. Nous porterons la voix de celles qui ne peuvent plus parler, assassinées parce qu’elles étaient des femmes. Nous porterons la voix des enfants victimes ou co-victimes de violences et de toutes les femmes qui cumulent les violences en raison de leur situation de handicap, de vulnérabilité, de leur âge, de leur origine sociale, de leur statut de réfugiées ou de migrantes, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou parce qu’elles sont racisées. Nous porterons la voix des femmes polonaises qui luttent actuellement pour le maintien du droit à l’IVG. C’est un droit fondamental de vivre à l’abri des violences et ce droit est chaque jour bafoué, dans l’indifférence. Qu’elles aient lieu à la maison, à l’école, au travail ou dans la rue, ces violences ne sont pas une fatalité : les solutions existent, elles sont connues et reconnues, elles sont défendues par les associations de terrain. Les victimes doivent être protégées et mises en sécurité, les auteurs de violence doivent être sanctionnés, mais pour cela il manque aujourd’hui une réelle action politique et des moyens.

Le Grenelle sur les violences n’a rien changé. Les moyens n’ont pas été mis pour lutter contre les violences faites aux femmes tandis que le gouvernement arrose de milliards les entreprises et l’économie. Et ce gouvernement avec un ministre de l’intérieur accusé de viol, un ministre de la justice sexiste et un ministre de l’éducation qui conseille des tenues « républicaines » aux jeunes filles et jeunes femmes a montré ainsi son mépris pour les femmes victimes.

L’élément clef d’une éducation non-sexiste est complètement ignoré : le corps des femmes, jugé tour à tour « trop couvert » ou « pas assez couvert », est encore et toujours contrôlé par le système patriarcal institutionnalisé.

Nous exigeons donc :- de la prévention et de la formation obligatoires et systématiques à l’école pour une éducation non sexiste, ainsi que des campagnes de communication nationales pour lutter contre les stéréotypes de genre ;

– une réelle égalité professionnelle (accès à l’emploi, temps de travail, carrière, salaires, retraite) pour permettre aux femmes une indépendance économique ;

– une obligation pour les entreprises et les administrations de prévention et de traitement du harcèlement et des violences sexistes et sexuelles sur les lieux de travail ;

– un accès à la contraception et à l’IVG pour toutes et dans tous les territoires ;

– des moyens pour lutter contre les violences faites aux femmes à hauteur d’un milliard d’euros : formation des professionnel·le·s à accueillir la parole des victimes, à détecter les violences et à réagir efficacement, financement renforcé des associations d’aide aux femmes victimes, ouverture de places d’hébergement d’urgence et pérennes et augmentation des moyens de prise en charge matérielle et psychologique pour les victimes, accélération des procédures judiciaires d’éloignement pour les conjoints violents. Nous dénonçons le manque de moyens pour lutter contre les violences conjugales, alors que celles-ci sont aggravées par le confinement.

Rejoignez-nous le mercredi 25 novembre à 18h30 devant le tribunal de Nîmes.

Et si nous n’attendions plus un homme ou une femme providentiels pour nous accorder sur l’essentiel ?

Et si en 2017 les solidarités devenaient un impératif pour les prochain.e.s locataires de l’Elysée et de l’Assemblée ?

Et si «5 caps des Solidarités » fixés par les ONG constituaient un référentiel dans lequel devront s’inscrire dorénavant les politiques publiques ?

Parce que les crises que nous traversons sont toutes liées à un déficit de solidarité, qu’elles ne pourront se résoudre que par plus de solidarité, pour la première fois, 80 associations – du social, de l’écologie, de la solidarité internationale, de l’éducation, de la démocratie, du monde agricole, des quartiers populaires, de la défense des droits de tous, et de l’égalité, du handicap, de la jeunesse, pour la santé, et la protection animale – ont décidé d’unir leur voix.

Unir leur voix pour dominer le brouhaha ambiant.

Unir leur voix pour faire, haut et fort, l’Appel des Solidarités.

Pour que sortent de leur réserve toutes celles et ceux fier.e.s d’être généreux.ses et solidaires. Qu’elles et ils lèvent le doigt et élèvent la voix jusqu’à imposer un changement de cap(s).

En répondant PRESENT!

Sur www.appel-des-solidarites.fr ou gratuitement par SMS au 32321 en tapant le mot PRESENT!

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Women’s March on Paris

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Le 21 janvier, soyons nombreuses et nombreux pour témoigner notre solidarité avec la Women’s March on Washington, car défendre les droits des femmes aux États-Unis, c’est défendre les droits des femmes en France et dans le monde entier !
ldh-france.org/womens-march-on-paris
Pour la France, voici la liste des marches (non exhaustive) et les lieux de rendez-vous :
Paris – 14h – Départ Trocadéro ;
Bordeaux – 14h30 – sur les marches du Grand Théâtre, place de la Comédie ;
Marseille – 11h30 – sous l’ombrière du Vieux Port ;
Lyon – 14h – Place de la Comédie ;
Montpellier – 14h – Parc du Peyrou ;
Nantes – 15h – Place des Volontaire de la défense passive ;
Strasbourg – 17h30 – Place Kleber ;
Toulouse – 17h – Esplanade Place Wilson ;
Poitiers – 11h – Place du Marché ;
Rouen – 14h30 – 99 rue Saint-Sever.

Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes

Le 25 novembre 2016,
Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes,
MOBILISONS-NOUS, TOUTES ET TOUS !

Partout à travers le monde, viols, harcèlement sexuel, violences domestiques, mariages forcés, crimes « d’honneur », mutilations génitales : toutes ces violences constituent une violation grave des droits fondamentaux des femmes et des filles et un obstacle majeur à la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Les violences sont construites sur un continuum de comportements sexistes et de pratiques, inacceptables, susceptibles de causer un préjudice ou une souffrance de nature physique, psychologique (insultes, critiques permanentes, humiliation…), sexuelle (viol, agressions, harcèlement…) ou économique (confiscation du salaire ou des documents administratifs, non-versement des pensions alimentaires…).

Les violences contre les femmes et les filles ne relèvent ni d’affaires privées ni de faits divers et, contrairement aux idées reçues, elles n’ont pas lieu uniquement dans la sphère familiale (violences conjugales et intrafamiliales). Elles n’épargnent aucun milieu, aucun territoire, aucune génération, aucune nationalité, aucune religion. Ne cédons pas aux discours conservateurs et racistes des extrêmes droites qui dénoncent cette question toujours sous l’angle « ethnique ».

Comme l’affirme le préambule de la convention d’Istanbul*, la violence à l’égard des femmes est une manifestation des rapports de force historiquement inégaux entre les femmes et les hommes ayant conduit à la domination et à la discrimination des femmes par les hommes, privant ainsi les femmes de leur pleine émancipation. Cette Convention, ratifiée par la France en 2014, renforce la protection et les droits des femmes et fixe les mesures préventives, législatives, juridiques, sociales, protectrices ou réparatrices que les États signataires s’engagent à prendre pour agir à la fois en amont et en aval. Elle oblige les États à agir concrètement en intégrant dans les lois nationales les applications de ce texte.

Pour la Ligue des droits de l’Homme, agir contre la violence, c’est :

· protéger les femmes de tous pays, en « paix » comme en guerre, les accompagner et les aider à redevenir sujets de droit ;
· éduquer et former dès le plus jeune âge à l’égalité pour prévenir les comportements sexistes ;
· financer durablement les actions, entre autres associatives, qui œuvrent contre les violences ;
· étendre le champ des formations initiale et continue des acteurs concernés (enseignant-e-s, avocat-e-s, médecins, juges, policier-e-s…) ;
· demander au gouvernement français d’appliquer toutes les mesures prévues par la convention d’Istanbul et renforcer celles qui sont déjà prises.

* Convention d’Istanbul, traité international adopté par le Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (2011).

 

Le Monde qui vient, entre périls et promesses – 2000-2015 : un état des droits

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Depuis plusieurs années, la LDH publiait régulièrement aux éditions de la Découverte un « Etat des droits ». Son but : jouer pleinement son rôle de vigie en faisant un bilan des menaces, périls et tensions du moment pesant sur les droits. L’ouvrage qu’elle vient de publier se situe dans la lignée de cette démarche mais affiche une tout autre ambition en lui donnant une portée plus vaste, inscrite dans une perspective de long terme.
Cet ouvrage, qui a réuni des personnalités intellectuelles de premier plan, universitaires et chercheurs dans des disciplines variées ainsi que des acteurs de la défense des droits, ne prétend délivrer aucune vérité définitive mais questionne, interpelle, ouvre des perspectives et des débats. Son objet n’est pas d’affirmer une « ligne juste », encore moins de délimiter un quelconque pré carré, mais de mettre la question des droits à la confluence d’une diversité d’approches qui nous parlent de notre monde et de son avenir. Bref, du monde à venir…
Françoise Dumont,
présidente de la LDH

Le Monde qui vient, entre périls et promesses – 2000-2015 : un état des droits
Editions La Découverte, Paris, 2016
340 p., 21 €

Avec les contributions de :
Jean Claude Ameisen, Geneviève Azam, Bertrand Badie, Étienne Balibar, Loïc Blondiaux, Pierre Robert Baduel, Nicolas Bancel, Jean Baubérot, Jacques Chevallier, Thomas Coutrot, Mireille Delmas-Marty, Jean-Pierre Dubois, Nicolas Frize, Vincent Geisser, Hervé Guéry, Christian Laval, Henri Leclerc, Danièle Lochak, Nonna Mayer, Michel Miné, Laurent Mucchielli, Gérard Noiriel, Henri Oberdoff, Serge Paugam, Michèle Riot-Sarcey, Joël Roman, Michel Tubiana, Patrick Viveret, Michel Wieviorka, Catherine Wihtol de Wenden

Droits des femmes contre les extrêmes droites

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Pendant très longtemps les femmes ont voté moins que les hommes pour le Front national.
En 1988, le vote des femmes en faveur du FN était de 7 points inférieur à celui des hommes. En 2012, il n’était plus que de 2 points. Mais tout ceci n’est pas encore stabilisé : de nouveau de 5 à 8 points d’écart aux Européennes de 2014 et 4 points au premier tour des régionales de 2015.

Voilà où est l’enjeu : le vote des femmes sera décisif.

Le fait de capter l’électorat féminin fait partie de l’enjeu de la dédiabolisation plus générale.

Marine Le Pen, qui veut accéder au pouvoir, ne peut plus servir la même soupe que son père, tout du moins à première vue.

Mais le fond est resté le même : anti-immigration par le biais notamment de l’instrumentalisation de la laïcité, préférence ou priorité nationale, xénophobe, pro-patronat, antisocial, antiféministe, lesbophobe, homophobe.

Sur les femmes, le discours se veut avoir changé aussi mais est ambigu et à géométrie variable.

Marine Le Pen s’appuie sur son image de femme moderne, qui travaille, divorcée. Elle se dit presque féministe.

C’est pour démasquer cette imposture que des associations féministes, des associations plus généralistes, des syndicats et des partis* ont créé le site Droits des femmes contre les extrêmes droites

* Attac, Cadac, CGT, Collectif Abandon de Famille – Tolérance Zéro ! , Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Coordination Lesbienne en France, les effrontées, Ensemble !, Europe Écologie-les Verts, Femmes Égalité, Femmes solidaires, Femmes migrantes debout, FSU, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Maison des femmes Thérèse Clerc – Montreuil, Marche mondiale des Femmes, Osez le Féminisme !, PCF, Réseau féministe Ruptures, Ufal, Union syndicale Solidaires, Vigilance syndicale Antifasciste (Visa)

Madame la France, ma mère et moi

Ligue des droits de l’Homme, section de Nîmes
Les Mille couleurs
vous proposent une

PROJECTION DU FILM ’MADAME LA FRANCE, MA MERE ET MOI’
Suivi d’une discussion sur le thème de la Laïcité avec la Ligue des droits de l’Homme
Le vendredi 20 mai à 18h
A la Médiathèque Marc Bernard
1, place Debussy
« C’est chez toi Madame la France que je me suis découverte arabe et musulmane »

« Madame la France, ma mère et moi », est un film documentaire de Samia Chala. En revisitant les stéréotypes qui collent à la femme arabe depuis l’histoire coloniale, Madame la France, ma mère et moi interroge le regard que portent les Français sur les femmes d’origine maghrébine.

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Des droits des femmes, de l’effectivité de ces droits, et de l’approche de l’égalité par le genre

a section Nîmoise de la ligue des droits de l’homme vous invite à une conférence – débat  avec Christine Friedel, membre de la commission femmes de la LDH pour débattre :

Des droits des femmes, de l’effectivité de ces droits, et de l’approche de l’égalité par le genre.

La LDH dénonce la persistance des violences, des inégalités et des discriminations qui touchent les femmes dans tous les domaines. Elle milite pour que la législation française, largement égalitaire, soit effectivement appliquée : remboursement complet de la contraception, développement des services hospitaliers pratiquant l’IVG, orientation des filles dans toutes les filières, formations pour l’accès à tous les métiers et niveaux de responsabilité, égalité des salaires, mixité réelle des candidatures aux élections.

Jeudi 2 avril 2015 à partir de 19 heures à la Maison du protestantisme, 3 rue Claude Brousson, Nîmes.

Plus d’infos sur la commission femmes de la LDH

Abolissons le 8 Mars, la journée de la Femme, ça suffit!

Face à l’ampleur de la tâche, 24 h c’est mission impossible! 24 h pour réparer les violences faites aux femmes, 24 h pour combler les inégalités de salaires femmes-hommes, 24h pour abattre les plafonds de verre qui bloquent les carrières des femmes, 24 h pour en finir avec le non partage des tâches ménagères, 24 h pour redonner courage aux femmes qui  assument seules l’éducation de leurs enfants…24h pour transformer le sort de la moitié de l’humanité, disons le c’est totalement insuffisant ; au regard des siècles de « non droits » au cours desquels les femmes ont été assignées dans des rôles subalternes, un siècle de réparation y suffirait-il?

Autre handicap grave : La Femme, ça n’existe pas ! Comme tous les êtres humains les femmes ont des identités plurielles qui s’acquièrent et se transforment dans la société dans laquelle elles vivent. Les femmes font partie de l’humanité, ni plus ni moins, reconnaissons leur ce droit et avec la LDH militons pour que femmes et hommes aient le même accès aux mêmes droits universels: éducation, emploi, logement, santé.