La loi française exige la mise à l’abri inconditionnelle des mineurs. Elle n’est pas appliquée par le Conseil Départemental qui en est responsable.
Conséquence : une vingtaine de mineurs isolés restent dans la rue chaque soir à Nîmes, en errance, en danger.
Nous demandons simplement que soit appliquée la Loi.
Manifestation le 8 juin à 11h, 3 rue Guillemete, Nîmes à l’occasion du dépôt par les associations* de la mise en demeure de la Présidente du Conseil Départemental pour l’application de la loi.
* Réseau Education sans Frontière – Ligue des Droits de l’Homme – Ados sans Frontière – Association pour la Promotion des Travail Immigrants – CIMADE – Défense des Enfants Internationale – Africa Liberté – Continuons ensemble – Réfugiés bienvenus – Trampoline
Samedi 18 décembre 2021 Départ de la marche à 14 h 30 Avenue Feuchères Préfecture Nîmes
A l’appel de : Ados Sans Frontière Nîmes, AFPS Nîmes, AMI, Amitié France Algérie, Amnesty International Alès, Amnesty International Nîmes, APTI, ATTAC Nîmes, CCFD – Terre Solidaire 30, CIMADE, CNT 30, CO.SO.MI, Collectif d’accueil des migrants Aigues Vives Aubais, Collectif Fénîmistes !, Collectif Ganges Solidarités, Continuons Ensemble Gard, DAL 30 (Droit Au Logement Nîmes et environs), EELV Nîmes, FA 30-84, Génération·s, GREF (Groupement des Éducateurs sans Frontières), La France Insoumise Nîmes, LDH Section de Nîmes, OIP Groupe de Nîmes, PCF Section de Nîmes, POI 30, Place Publique Gard, Réfugiés Bienvenue, RESF Alès, RESF Nîmes, SOCOOP Solidarité et coopération internationale, Solidaires 30, Union Locale CGT Nîmes, UNIRS 30
D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays s’appelle Solidarité « Nous n’allons pas combattre le racisme par le racisme, mais grâce à la solidarité. » (Fred Hampton, Black Panthers Party – mai 1969). Notre pays construit des ponts pas des murs. D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays existe. Il s’appelle Solidarité. Notre pays n’a ni carte, ni limites. Il ne fait pas la guerre si ce n’est au fascisme, au racisme, à l’injustice et aux inégalités. Notre pays n’existe pas isolé, atomisé, soumis. Il existe dans tout ce qui relie, regroupe, donne confiance et lutte. Mais notre pays est en danger et nous appelons à la mobilisation générale.
Pour l’avenir. Si la planète brûle et si le monde n’attend qu’une étincelle pour exploser cela n’a rien à voir avec les migrations, nos couleurs de peau, nos origines, nos religions. Viser cela ne fait que nourrir l’incendie. Nous dénonçons toutes les formes de racisme, d’islamophobie et d’antisémitisme. Nous exigeons notamment la fin des contrôles au faciès et l’abrogation de la loi contre le séparatisme.
Pour la liberté. Nous voyons que lorsqu’on commence à limiter la liberté pour certain·e·s, c’est la liberté de tou·te·s qui recule. C’est ainsi que se mettent en place des pouvoirs de plus en plus autoritaires. Nous exigeons la liberté de circuler et de manifester et notamment l’abrogation de la loi sécurité globale, la vérité et la justice pour les victimes de violences policières, la suppression des Interdictions de Retour sur le Territoire Français (IRTF) et la fermeture des Centres de Rétention Administrative (CRA) tel celui de Nîmes.
Pour l’égalité des droits. Les arguments utilisés contre l’immigration ne sont pas seulement faux économiquement, ils ne font que justifier toutes les mesures qui amplifient monstrueusement le racisme et les inégalités sociales et aggravent les conditions de tou·te·s les salarié·e·s. Nous revendiquons l’égalité des droits pour tous et toutes, à la santé, au logement, à l’éducation et à des revenus décents. Nous exigeons notamment la régularisation des sans-papiers.
Pour la solidarité. Nous appelons toutes et tous à se lever, se rassembler, s’organiser. A faire vivre notre pays partout où il existe. Dans les quartiers, les villages, les ronds-points, les écoles, les lieux de travail. Autour d’un hôpital menacé, d’une mosquée ou d’une synagogue attaquée, d’une église où l’on fait une grève de la faim pour les migrant·e·s, d’un théâtre qui avait été occupé, d’un piquet de grève, d’un immeuble menacé d’expulsion.
A Nîmes et dans le Gard, nous appelons à la solidarité plus particulièrement avec : >> Les familles étrangères en attente d’un titre séjour, laissées sans droit malgré la loi, ainsi que celles de la rue Pierre Sémard ou d’ailleurs qui luttent pour leur régularisation et leur droit au logement ; >> Les mineurs non accompagnés, pour un accueil inconditionnel et respectueux des droits de l’enfant, contre la pratique des tests osseux ; >> Les étrangers qui subissent les refus au guichet, la multiplication des récépissés de courte durée et le non-respect par la Préfecture des règles d’examen des dossiers et des délais ; >> Les femmes étrangères victimes de violence et doublement pénalisées.
(Nous reproduisons ci-dessous le cri d’alarme des Etats Généraux des Migrations eg-migrations.org )
La prise en charge des MNA (Mineurs Non Accompagnés) a connu un début d’organisation grâce à la circulaire Taubira du 31 mai 2013 et au décret du 28 juin 2016, définissant les clés de répartition des mineurs par département. Toutefois, la situation sur le terrain montre que malgré cela, les MNA voient leur droit à la protection non respecté. Certes, leur nombre sur le territoire national s’accroît (ils étaient autour de 8000 en 2016, et environ 14000 en 2017), mais ces chiffres ne sont certainement pas tel qu’un pays comme le nôtre ne soit pas en situation d’y répondre dans le respect de la dignité des personnes.
Le constat est alarmant :
Des mineurs de 16 ans ne sont pas scolarisés ;
Globalement, la prise en charge des mineurs (en hôtels) est minimaliste, et discriminante par rapport aux autres mineurs ;
Des MNA se voient refuser l’assistance à laquelle ils ont droit car ils ne peuvent pas prouver leur minorité : dans le doute, et dans l’attente des preuves de leur âge, le Conseil Départemental a le devoir de prendre en charge ces jeunes !
Tout semble fait pour retarder leur effective prise en charge, de sorte que toute chance de pouvoir solliciter à 18 ans une régularisation devient quasi nulle : c’est une véritable politique de dissuasionmigratoire qui est mise en place ;
Encore plus grave, récemment, des MNA pris en charge par notre département (Gard)ont été « transférés » dans celui des Bouches-du-Rhône, où toute prise en charge leur a été refusée…de sorte qu’ils sont de fait de retour à Nîmes, sans solution, aucune…à la rue !
Tout mineur présent sur notre territoire a DROIT à une protection. Ce droit doit être EFFECTIF.
Le 4 novembre, cela fera un mois que l’Aquarius a regagné le port de Marseille sans pouvoir repartir faute de pavillon. Un pavillon qui lui a été retiré non pour des raisons techniques mais politiques : pour l’empêcher de repartir sauver des vies en mer. Une première dans l’histoire du monde maritime qui doit être dénoncée tant elle est inacceptable.
Pendant ce temps, l’information sur la forte baisse du nombre de traversées de la Méditerranée circule et cache une autre réalité, glaçante. Le nombre de personnes interceptées par les garde-côtes libyens et ramenées dans les camps de détention vient de dépasser celui des arrivées en Europe. En septembre, 1 personne sur 8 qui tente la traversée meurt en Méditerranée centrale, selon les révélations du HCR.
A terre, en France, il faut aussi lutter contre les fausses informations. Un groupe extrême mène une attaque violente au siège de notre association à Marseille et prétend qu’il s’agit d’une occupation pacifique. Les faits ont été rétablis publiquement. Les assaillants, leurs supporters, et tous ceux qui calomnient l’organisation et ses membres seront poursuivis devant les tribunaux.
Heureusement, nos soutiens ne sont ni dupes ni indifférents. Une vague de contestation orange a déferlé sur plus de 70 villes en France et en Europe le 6 octobre pour défendre l’Aquarius et le sauvetage en mer.
Cette vague doit grossir et gronder encore plus fort pour atteindre les dirigeants européens et permettre à l’Aquarius de reprendre sa mission. Signez et partagez la pétition ! Déjà 258 000 signatures collectées.
Peu avant Noël, Kantra DOUCOURE, jeune Malien de 18 ans, s’est suicidé. A la fin de la mesure de protection, à sa majorité , il s’était retrouvé à la rue sans aucune perspective en France.
L’association « Adolescents sans frontières » qui le parrainait, s’est donné pour but l’accompagnement, l’aide morale, le soutien affectif aux jeunes mineurs isolés étrangers dans le Gard. Elle veut rendre public ce drame pour que cela ne se renouvelle pas.
« Adolescents sans frontières » demande que ces jeunes soient accueilli e s, qu’ils jouissent de tous leurs droits: protection, hébergement, éducation, santé, aide aux jeunes majeurs…
Les jeunes « mineurs non accompagnés » ont en France les mêmes droits que tous les mineurs, nous voulons une véritable égalité de droits.
L’association Adolescents sans frontières appelle à un rassemblement en hommage à Kantra DOUCOURE – mercredi 10 Janvier à 18h30 devant la préfecture à Nîmes.
Adolescents sans frontières appelle toutes les associations, syndicats mouvements politiques à se joindre à ce rassemblement.
(voir ci-dessous le communiqué de l’association et le témoignage de Solène Bourgoin, marraine de Kantra Doucoure)
Je suis la marraine de Kantra Doucouré, qui s’est jeté sous un train la semaine dernière en région parisienne. Il avait eu 18 ans le 14 novembre.
J’avais fait la connaissance de Kantra au printemps dernier. Kantra avait quitté le Mali à 15 ans et était arrivé (via l’Algérie, la Lybie puis l’Italie) à Nimes en février 2016. Il avait trouvé sa place dans notre famille, nous avait accompagné en vacances cet été, était de toutes nos activités… En octobre dernier il avait été admis pour faire un CAP Cuisine « à condition de trouver un patron ». Après un stage de deux semaines dans un restaurant, il lui avait été proposé un contrat pour 2 ans. Au sein d’une chouette équipe, avec une patronne vraiment bienveillante. Kantra était tellement heureux… Après tous ces mois de galère, enfin l’espoir.
Une semaine avant ses 18 ans, l’assistante sociale lui a annoncé que son contrat ne pouvait être signé, car pour prétendre à un titre de séjour, la préfecture exigeait 6 mois de scolarisation / professionnalisation avant les 18 ans. Pourquoi ne nous avait-on pas informé de cela plus tôt ???
On a insisté, insisté… jusqu’à ses 18 ans… Mais rien à faire. Kantra était effondré. Il disait qu’il était « maudit », que tout le monde était contre lui. Lui si gentil, attentif aux autres, volontaire, intelligent…
Le jour de ses 18 ans, il a développé des éléments de délire paranoïaque. Pensant que son téléphone était sur écoute, qu’on voulait le renvoyer au Mali, et même l’empoisonner… Il tremblait, bégayait… Un médecin l’a vu, a proposé une hospitalisation en psychiatrie, que Kantra a refusé. Le 21 novembre, il a été mis à la porte du foyer. Orienté vers les foyers d’hébergement d’urgence. Je lui ai dit de sonner à la maison s’il était à la rue. Je ne l’ai plus revu. Il ne répondait pas à mes messages.
Son oncle qui l’a hébergé ces 2 dernières semaines à Paris a évoqué les éléments paranoïaques qui persistaient. A partir du jour de ses 18 ans, ça n’a plus été le même. Mes enfants qui l’adoraient ne comprenaient pas (« Maman pourquoi il est devenu fou ? »).
Si ce contrat avait été signé, on n’en serait pas là aujourd’hui…
Si ce témoignage peut servir pour l’avenir de ces jeunes, qui ont vécu tellement de traumatismes…
Nous avons appris son décès le lendemain de Noël. C’est sa marraine qui a envoyé un message pour dire que Kantra allait lui manquer depuis sa mort.
Il s’est jeté sous un train en région parisienne. Beaucoup d’entre-nous ont découvert le visage de ce filleul et les larges sourires des enfants de sa famille d’adoption nîmoise, sur la photo qui accompagnait cette information dramatique, confirmée cet après-midi.
« C’est comme si on avait tué l’un de mes gosses » disait un sympathisant proche de notre association.
En mettant en place le projet de parrainage des mineurs non-accompagnés du Gard, nous nous attendions à vivre des moments compliqués, douloureux ou de déchirement. Mais nous n’imaginions pas le suicide de l’un d’entre-eux. Comment ne pas être affecté par la douleur de la famille qui a parrainé Kantra pendant plusieurs mois ? On pense immédiatement à la suite : trouver le moyen et les mots pour prévenir sa famille restée au pays. Que dire à cette mère malienne qui a déjà pleuré le départ de son enfant pour lui donner une chance de s’épanouir et de grandir dans de meilleures conditions que celles offertes dans son pays ? La réalité se rappelle à nous : les autres jeunes qui le connaissaient sont bouleversés et traumatisés. C’est une nouvelle épreuve morale que ces ados subissent après avoir erré dans plusieurs pays et connu les pires horreurs que l’on voudrait épargner à tout enfant. Les copains de Kantra sont certainement apeurés par un destin auquel tous veulent échapper : celui de se retrouver, à l’aube de leur majorité, sans papier, SDF et sans avenir dans un pays qui peine à leur faire une place.
Ces jeunes mineurs non-accompagnés sont une chance pour notre pays.
La richesse de leur expérience, leur résilience et leur humanité sont des atouts pour notre société. Nous devons nous donner les moyens de leur offrir un accueil digne de celui que nous voulons pour nos propres enfants. On est loin du compte.
Après notre stupéfaction, nos larmes et notre tristesse, c’est la colère qui prend le dessus. La colère d’une actualité qui continue un peu plus à stigmatiser les étrangers, même les enfants loin de toute famille. Une actualité qui nous informe des méthodes mises en place pour se débarrasser d’une population qui nous appelle à l’aide.
Nous ne nous résignerons pas.
Tests osseux pour prouver l’âge, enquêtes zélées pour authentifier les certificats de naissance… nous refusons les méthodes lâches des pouvoirs publics qui font tout pour empêcher d’insérer ces jeunes dans notre société.
En ralentissant les autorisations administratives pour des raisons fallacieuses, les autorités publiques se rendent coupables de créer les conditions à l’origine de drames humains. Sans ces autorisations et malgré l’énergie déployée par ces jeunes et leur entourage, aucune solution d’intégration n’est possible par le travail, l’apprentissage ou la formation… Ceci réduit d’autant la possibilité pour ces jeunes d’obtenir une carte de séjour à leur majorité. Pour beaucoup d’entre-eux dans cette situation, c’est la clandestinité qui les attend.
C’est ce parcours qui a amené Kantra à rejoindre Paris.
Il n’est pas possible qu’il y ait d’autres Kantra. Nous demandons à ce que tous les jeunes mineurs non-accompagnés disposent de l’accès à l’éducation et à l’insertion que la loi est sensée permettre.
Ces enfants sont les nôtres, c’est ça aussi la Fraternité.
Et si nous n’attendions plus un homme ou une femme providentiels pour nous accorder sur l’essentiel ?
Et si en 2017 les solidarités devenaient un impératif pour les prochain.e.s locataires de l’Elysée et de l’Assemblée ?
Et si «5 caps des Solidarités » fixés par les ONG constituaient un référentiel dans lequel devront s’inscrire dorénavant les politiques publiques ?
Parce que les crises que nous traversons sont toutes liées à un déficit de solidarité, qu’elles ne pourront se résoudre que par plus de solidarité, pour la première fois, 80 associations – du social, de l’écologie, de la solidarité internationale, de l’éducation, de la démocratie, du monde agricole, des quartiers populaires, de la défense des droits de tous, et de l’égalité, du handicap, de la jeunesse, pour la santé, et la protection animale – ont décidé d’unir leur voix.
Unir leur voix pour dominer le brouhaha ambiant.
Unir leur voix pour faire, haut et fort, l’Appel des Solidarités.
Pour que sortent de leur réserve toutes celles et ceux fier.e.s d’être généreux.ses et solidaires. Qu’elles et ils lèvent le doigt et élèvent la voix jusqu’à imposer un changement de cap(s).
Jeunes habitant du camp de réfugiés de Vial. Chios, Grèce. 27 September 2016 (c) Mstyslav Chernov
Les migrants ne sont pas un FARDEAU : c’est juste que les idées de l’extrême droite ont réussi à s’imposer dans le débat politique jusqu’à faire croire que les immigrés ne sont qu’un problème. Ils représentent au contraire un immense potentiel d’idées, de volonté, d’énergies…
Est-il besoin de rappeler que nous avons accueilli au 20ème siècle :
en 1915 des arméniens,
en 1920 des russes,
en 1930 des espagnols, italiens, polonais,
en 1950 des portugais,
en 1960 des algériens, tunisiens, marocains,
en 1970 des réfugiés d’Amérique latine,
en 1980 des vietnamiens et cambodgiens,
en 1990 des ressortissants de l’ex-Yougoslavie.
Est-il besoin de rappeler tous ces immigrés célèbres qui ont construit la France :
Marie CURIE, Léon GAMBETTA, Robert SCHUMAN, Stéphane HESSEL, Frédéric CHOPIN, Charles AZNAVOUR, Yves MONTAND, Pierre CARDIN, Emile ZOLA, Guillaume APPOLINAIRE,
« ASTERIX le GAULOIS » est l’œuvre d’un fils d’immigrés polonais (René GOSCINNY) et d’un fils d’immigrés italiens (Albert UDERZO)]…. outre tous ces anonymes qui sont nos voisins et travaillent dans l’agriculture, l’industrie automobile, le bâtiment…
Ce sont eux, tous ces migrants qui font avec nous la France d’aujourd’hui, comme les migrants d’aujourd’hui feront la France de demain.
Pour RAISON GARDER, quelques repères sur la place des étrangers en France :
– le nombre d’étrangers présents sur le territoire français représente, depuis 1930, un pourcentage stable situé entre 6 et 7 % de la population
– La France accueille chaque année depuis 2006 environ 200 000 migrants : c’est 6 fois moins que l’Allemagne, 11 fois moins que la Norvège
– dans la cadre européen la France a proposé d’accueillir 30000 réfugiés syriens, chiffre à mettre en rapport avec 1,9 million accueilli par la Turquie, et également 1,9 million par le Liban
– dans les années 1970, 80 % des demandes d’asiles se soldaient par une réponse favorable, aujourd’hui, 80 % d’entre elles débouchent sur un refus.
La France n’est plus que le 25ème pays en termes d’octroi du droit d’asile.
OSONS LA SOLIDARITE
Parmi les migrants, la situation des mineurs est particulièrement préoccupante.
Dans le GARD, depuis 2013, l’ASE (Aide sociale à l’enfance) doit prendre en charge 1/23ème des mineurs isolés étrangers arrivant en France.
Actuellement, 185 mineurs sont concernés : près de la moitié (75) est accueillie à l’hôtel. Un suivi éducatif très limité (2 éducateurs et une infirmière) est en place. C’est notoirement insuffisant !
Des particuliers, des associations, ont la volonté de ne pas laisser ces mineurs vivant à Nîmes près de nous dans l’état de solitude et détresse qui est le leur.
Un projet de parrainage est à l’étude, des échanges sont en cours avec le conseil départemental pour finaliser le projet… qu’en pensez-vous, seriez-vous partant ?
MANIFESTONS NOTRE SOLIDARITÉ en étant présent le premier jeudi de chaque mois à 18h00 place de l’horloge à Nîmes.
(ACAT, AMNESTY INTERNATIONAL, APTI, CIMADE, LDH, OIP, RESF)